Abeilles et pesticides. France 2.

Information relayée par le Syndicat National d'Apiculture.

Une émission à ne pas louper, ce dimanche 14 janvier sur France 2 avec Laurent Delahousse  à 13h15 un

reportage de 45 minutes très original sur les "Abeilles et les pesticides" 

avec la participation de Frank Alétru. Un reportage qui commence au Mexique, puis passe par Cuba pour ensuite se dérouler en France avec un focus sur  la problématique des pesticides.

 

https://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/13h15/

 

Dans le cadre de sa nouvelle série documentaire "Monde cruel", consacrée à la "sixième grande extinction", le magazine "13h15" raconte cette semaine l’histoire d’une espèce en voie de disparition : les abeilles.

Leur déclin, commencé dans les années 1990, est mondial.

Ses causes :

  • parasites,
  • pesticides,
  • moindre diversité des fleurs,
  • etc.

En France, la mortalité des colonies d’abeilles a atteint 30% en quinze ans.

Sujets du billet: 
Date à retenir: 
Dimanche, Janvier 14, 2018

Commentaires

Bonjour,

rien ne vous a choqué dans le reportage, partie française?

Si j'ai bien vu, ils ont cherché les hausses pour récolter le miel, mais dans les corps il y avait (déjà) des languette apivar..

Comme Christophe, j'ai bien vu les languettes Apivar dans les corps, au moment du retrait des hausses. Il y avait également les chasses-abeilles en place pour limiter la présence d'abeilles dans les hausses. On dira qu'ils ont profité de la pose des chasses-abeilles, la veille de la récolte, pour mettre en place le traitement....  Est-ce que la présence du chasse-abeille limite fortement la diffusion de l'amitraze dans les hausses? De toutes façons cela va à l'encontre des conseils sanitaires prodigués par nos experts!

Dans la partie Européenne tout, ou presque, a été mis sur le dos des pesticides. S'il est vrai qu'ils ont une vrai responsabilité, ils ne sont les seuls à incriminer. La disparition de la diversité dans les campagnes, les monocultures, l'urbanisation sans prise en compte de l'environnement ont également leur part.

Sur la partie dans laquelle on suit l'apithérapeute, j'ai été un peu moins convaincu par certains points et par un discours parfois un peu "magique" autour de la nature. Cuba, paradis des abeilles? Il est certain qu'une agriculture "traditionnelle" sans utilisation des produits de l'industrie chimique est bénéfique. Sur le varroa? Ma (petite) expérience m'a montré que si on ne limite pas l'infestation, la ruche est affaiblie. Au bout d'un certain temps elle finit par mourir, mais elle aura eu le temps pendant sa vie d'alimenter les voisines en parasites. Le taux de reproduction du varroa est tel que nos abeilles, même si elles pourraient développer des capacités de défense, ne sont pas en mesure de lutter sans une aide de l'apiculteur. Mon sentiment est qu'un traitement biologique qui permet de limiter la prolifération du varroa peut éventuellement les aider. A nous alors d'observer le comportement des essaims et éventuellement sélectionner ceux qui semblent le mieux combattre l'infestation. Cette opinion n'engage que moi!

 

 

Bonjour,

J'ai aussi fait un bon sur ma chaise en voyant les lanières Apivar. Il ne faut pas se voiler la face, certaines pratiques apicoles vont à l'encontre de la santé de nos abeilles et de la sécurité alimentaire du miel (dans ce cas). Des mauvaises pratiques peuvent être en partie à l'origine de la perte des colonies. Traitement anti varroa trop tard, pas de nettoyage de printemps des fonds de ruches, pas de renouvellement des cires... (cf règles de prophylaxie).

Pour la résistance au varroa, il nous faudrait 1 million de colonies, laissées à l'abandon pour avoir une chance de sélectionner la résistance au varroa. J'ai lu que des expériences de la sortent ont été menées et des souches résistantes ont été sélectionnées MAIS n'ayant plus aucun intérêt pour une production de miel....

Bruno