Revue de presse

A quoi correspond la mention "Origine Union européenne et autres pays" sur les pots de miel? Réponse dans l'article du Canard Enchaîné ci-joint.

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Un article paru dans Libération qui fait l'état de la santé des abeilles et de la production de miel en France.

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Pour butiner, les abeilles font preuve de capacités cognitives étonnantes. Mais malheureusement les pesticides et les métaux lourds attaquent la communication entre neurones, le butinage est perturbé et c’est toute la colonie qui est en danger.

Article paru dans Libé le 9 novembre 2018.

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Chacun sait ou devrait le savoir que les canards fussent-ils déchaînés, n’aiment guère le miel qu’il vienne de Chine ou de la Robertsau, cependant les ours et les homos sapiens ont une prédilection pour ce nectar volé aux abeilles.

Il ne s’agit pas pour moi d’être l’avocat du diable ( en l’occurrence la Chine), il s’agit simplement et clairement de savoir que les Chinois n’ont jamais menacé aucun Gaulois d’acheter sous la menace leur miel, pas plus d’ailleurs qu’ils n’ont conditionné le commerce à l’achat des miels de Chine, à la différence  d’une autre puissance qui conditionne à l’humanité d’acheter américain les produits agroalimentaires garantis OGM !

Par conséquent la ritournelle un peu trop facile de montrer la Chine comme un arbre qui cache la forêt est en définitive trop gros pour être avalé comme un cachet d’aspirine, d’autant plus que, je prends la chaîne télévisuelle Arte à témoin, les Chinois développent l’apiculture de type traditionnel et qui plus est de type bio, au point de voir le miel figurer dans les produits vendus par les pharmacies chinoises et garanties par les pharmacies au même titre que les médicaments qu’elles réalisent et qu’elles vendent.

Le problème du miel trafiqué représente en France au moins 10 % du miel commercialisé par la grande distribution qui vend l’essence à prix de revient et se sucre sur le miel notamment.

Quant à l’origine frauduleuse des miels impropres à la consommation et cependant vendus dans la grande distribution, je suis témoin d’avoir vu des apiculteurs Albanais modifier progressivement les champs de ruchers pour les passer d’une floraison traditionnelle vers une floraison plus pesticide pour produire du cannabis et ce faisant, condamner 40 %  des ruchers à une mort certaine (près de 150.000 ruches ont disparu des champs albanais au cours des trois dernières années), à tel point qu’aujourd’hui, réduits à la misère, des apiculteurs albanais sont contraints et forcés à la culture du cannabis plus rémunérateur.

Deuxième délinquant européen, l’Allemagne qui, depuis ses ports, laisse introduire des miels douteux, sans être regardante sur la qualité, ces miels proviennent pour une partie de la Chine mais pas seulement.

Le miel, le vrai miel, le miel authentique, ne s’achète que chez l’apiculteur de taille humaine de rucher, uniquement chez l’apiculteur à taille humaine, ailleurs c’est à vos risques et périls.

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Un petit reportage grand public sur Arte, Xenius, Les abeilles, comment les sauver ? diffusé mercredi le 11 septembre 2019 à 15h10 peut être regardé en rediffusion.

https://www.programme-television.org/replay/x-enius/2019-09-11-212065486

Il y a deux sujets principaux, le traitement contre le varroa - chlorure de lithium, scorpion des livres et épouillage - et une réponse à la question, quelle est la qualité du miel produit par les abeilles en milieu pollué.

En s’appuyant sur les insectes pollinisateurs, à savoir les abeilles, en lieu et place des intrants chimiques (pesticides et fertilisants azotés), les cultivateurs de colza ont tout à gagner. Que ce soit en matière de rendement agricole comme de revenus.

En pièce jointe un article de journal qui relaie l'information.

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Incroyable, des scientifiques mettent en lumière la toxicité des fongicides inhibiteurs de la succinate déshydrogénase, les fongicides SDHI et l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire) couvrirait l’usage de ces produits toxiques.

Le scientifique, Pierre Rustin, conclut l’article du journal: « S’il y a une discussion autour du mécanisme d’action du glyphosate, ce n’est pas le cas pour les SDHI, pour lesquels il n’y a aucune ambiguïté. Si j’étais responsable d’une agence sanitaire et qu’on me livrait les informations que nous publions, j’interdirais les SDHI dans la journée. Chaque jour compte. »

Ci-joint l’article du journal Libération

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