Comme des baleines égarées sur la plage, elles jonchent devant, derrière la ruche. Elles sont là, sans bouger.
Un tapis d'abeilles, certaines chargées de pelotes, un vrai carnage visuel.
Je regarde de plus prés. Elles ne semblent pas malades. Pas d'ailes bizarres, pas de ventre bombé, Elles semblent dormir.
Je souffle dessus, certains se mettent à bouger, juste un peu, comme un souffle réanimatoire.
Un premier soir, je laisse, la nature fait ce qu'il faut. Le lendemain, évidement, la pluie nocturne et le vent ont été fatals. Un vrai désastre.