Résistance au varroa, traitements et vie associative
Une abeille résistante : tout apiculteur en rêve ; c’est le retour au paradis perdu d’avant la chute du varroa sur nos petites bêtes (avec en plus le rêve d’ une agriculture compatible avec la vie...)
L’information sur l’étude menée en Suède par la chercheuse B. Locke est très instructive :
Voilà du dur !
Protocole d’étude, nombre important de colonies, durée, analyse des résultats jusqu’à « l’analyse comparative de la structure des chromosomes avant et après l’infestation »
Prometteur ? On verra…
En face de la puissance et diversité des recherches des labos on trouve hélas des pratiques amateurs empiriques, stériles et dangereuses.
A la poursuite de l’abeille résistante des apiculteurs ne traitent plus les ruches ou expérimentent à échelle « microscopique » des traitements hypothétiques sans un environnement isolé propice et sans aucun moyens d’analyse sérieux des résultats. Leur seul espoir : le Miracle de l’apparition de l’abeille résistante.
Le résultat de ces pratiques est nul si ce n’est négatif : mort pour rien de colonies entières infestées et surtout propagation du varroa aux colonies voisines plus saines parce que traitées.
Ces expérimentations sauvages ne devraient pas exister encore moins dans une association qui défend l’abeille et l’apiculteur.
Elles sont stupides et irresponsables pour l’apiculteur dans son rucher mais intolérables dans les ruchers associatifs regroupant sur un petit espace les ruches de différents apiculteurs.
Il existe différents traitements autorisés et efficaces contre le varroa alors : traitez vos ruches !
Pascal
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Faire de notre mieux avec ce que l'on a.
Pascal,
tout à fait d'accord avec ce que tu exprimes.
La Varroa est un fléau contre lequel un certain nombre d'actions, de traitements sont bien documentés avec les limites et les dangers associés.
Pour cela le Memento de l'Apiculteur est un ouvrage de référence plutôt complet qui dresse un panorama des différents traitements ou actions et de leur efficacité. Jusqu'ici, les lanières Apivar avaient été considérées comme le traitement le plus facile à appliquer avec de très bons résultats. Mais la molécule chimique utilisée dans ce médicament n'est pas sans danger. Il faut prendre des précautions pour les manipuler, et il pourrait y avoir un risque d'accoutumance du Varroa, diminuant l'efficacité de ce traitement.
C'est pourquoi nous étions à la recherche d'une solution "plus naturelle", ce qui nous a conduit à considérer l'utilisation du Varromed. En 2018, nous allons pouvoir expérimenter largement ce traitement. Le sondage que nous avons fait en interne indique que près de 250 ruches appartenant à Asapistra et à ses membres seront traitées avec ce produit en 2018.
Notre approche est de faire de notre mieux avec ce qui a été validé, sans essayer de jouer les apprentis sorciers avec des techniques que nous ne pouvons pas maîtriser et surtout éviter de s'engager sur des chemins où la croyance a pris le dessus sur la raison.
Merci Pascal pour cette mise au point.
Dominique