Qui sommes-nous?

Qui sommes nous ?

Notre association, Asapistra pour Association Apicole de Strasbourg, a été créée en 2008, à l’initiative de quelques jeunes apiculteurs strasbourgeois passionnés, sous l’égide de Jean-Claude Moes, dernier apiculteur professionnel de Strasbourg.

Elle a pour buts de :

  • Créer une structure de convivialité et d’épanouissement pour ses membres par la pratique apicole, en formant de nouveaux apiculteurs et en diffusant les connaissances apicoles, les règles de conduite de rucher afin de préserver l’abeille et d’améliorer la qualité des produits de la ruche.
  • Participer à des actions éducatives en direction de tout public : informer et alerter sur la nécessité de préserver la biodiversité afin de permettre la survie de l’abeille et la sauvegarde de notre environnement.
  • Offrir aux adhérents une solidarité apicole qui pourra se traduire par une entraide appropriée basée sur la bonne volonté de chacun.
  • Favoriser une apiculture respectueuse de l’environnement, de la flore et notamment en ce qui concerne la santé des abeilles.

Pour ceux qui souhaitent acquérir une formation apicole, AsApiStra propose des formations, la mise à disposition de terrains pour accueillir les ruches des membres de l’association (citadins ou n’ayant pas de jardin adapté), le prêt du matériel pour la récolte et l’extraction du miel, etc.

Un exemple de recherche participative pour suivre l’expansion de la « Giant resin bee » en France

En raison de leur rôle crucial de pollinisateurs, les abeilles sont perçues comme des insectes bénéfiques et par conséquent, peu d’attention a été portée à la problématique des espèces introduites. Pourtant, en Océanie et en Amérique, plusieurs exemples d’introduction et leurs conséquences délétères sur les plantes et abeilles autochtones ont été documentés. En revanche, en Europe, seul un cas a été reporté, celui de l’abeille géante asiatique « giant resin bee » Megachile sculpturalis, originaire de l’Asie de l’Est et introduite accidentellement par l’import de bois.

Un projet de science participative a permis de mesurer l’expansion de cette espèce sur le territoire français :

  • En une décennie, l’espèce s’est établie sur un tiers de l’hexagone et a pu être observée jusqu’en Autriche
  • Le succès de son invasion est dû au caractère généraliste de l’espèce, notamment sa capacité à changer facilement de ressource florale et à nicher dans les cavités des arbres
  • La lutte contre les espèces exotiques végétales et animales se fait main dans la main, la présence de « l’arbre à miel » Sophora japonica favorisant l’expansion de Megachile sculpturalis
  • Cette étude illustre la puissance de la « science citoyenne » pour documenter les phénomènes d’invasion biologique à l’échelle de tout un territoire

 

M. sculpturalis est facilement reconnaissable. Son thorax est couvert de poils oranges et c’est une des plus grandes abeilles présentes en France. La femelle a une taille comprise entre 22 et 27 mm et le mâle entre 14 et 19 mm. Photographie de M. sculpturalis (a) une femelle sur un « arbre à miel » Styphnolobium japonicum (Bouillargues, 2014 © Danièle Tixier‐Inrep) ; (b) une femelle à l’entrée d’une tige de graminée (Avignon, 2015 © Daniel Mathieu); (c) un mâle buvant du nectar d’une scabieuse colombaire (Matemale, 2013 © David Genoud).

Parlons un peu des bactéries bénéfiques ...

Depuis quelques années, la communauté scientifique s’intéresse de plus en plus au rôle du microbiome sur la santé. Alors que pour se protéger des infections, les animaux « supérieurs » possèdent un système immunitaire inné et adaptatif, le rôle du microbiome est d’autant plus crucial chez les insectes qui sont dépourvus du second.

Mécanisme non élucidé de résistance face à Varroa

Dans un article de synthèse paru l’année dernière, une chercheuse de l’université d’Uppsala répertorie plusieurs populations de A. mellifera naturellement résistantes à Varroa, réparties sur l’ensemble des continents. Ici je vais m’attarder sur un rucher à Gotland en Suède, résultat d’une expérimentation initiée à la fin de années 1990.

Vulgarisation sur le processus de sélection naturelle

En prévision d’une série de billets traitant de la santé des abeilles sous le prisme de la sélection naturelle, j’ai jugé utile de faire un rapide vulgarisation sur ce processus si certaines notions semblent obscures (si il y a des experts en génétique des populations dans l'audience, ne me crucifiez pas)

L’exposition au néonics réduirait l’attractivité des reines

Chez les abeilles sociales, une des stratégies adoptées pour augmenter la diversité génétique au sein de la colonie est le comportement polyandre de la reine. L’accouplement de cette dernière avec de nombreux mâles est donc un paramètre crucial pour la survie de la colonie, affectant sa productivité et sa capacité à faire face aux altérations de son environnement (Voir billet sur l’évolution).

Candi ou Sirop?

Bonjour à tous,

Petite question:

Suite à la prévision météo des prochains jours avec une augmentation des températures, est ce qu'il faut redonner du candi si elles ont tout consommé ou peut on commencer à nourrir un peu au sirop ( tiède ) pour stimuler la ponte pour les prochains jours?

Merci 

Ruche triangulaire ou automatique

Forums: 

Bonjour, j'ai récupéré deux ruches "triangulaire" ou "automatique", de mon père, photos jointes. Elles doivent avoir 40 50 ans. Je souhaite les offrir à un musée de l'abeille ou autre. Ce style de ruche n'existe presque plus, ou peu. Pourtant le principe est particulièrement novateur. En effet, le corps étant en forme de triangle inversé, toute saleté, varoa ou autre est expulsé directement de la ruche s'il tombe, d'ou le terme d'automatique ou auto-nettoyeuse. Ce style de ruche a disparu à cause de la normalisation et la facilité de fabrication d'une ruche rectangulaire.

Archéologie et apiculture

Pour ceux qui s'intéressent aux étrusques, j'ai trouvé un peu de lecture : http://archeo.blog.lemonde.fr/2017/08/19/une-etude-revele-les-secrets-de...

Pages

S'abonner à Flux de la page d'accueil